LES SCULPTURES EGYPTIENNES

Cette statue du pharaon Khéphren que l’on peut voir au Grand Musée Egyptien du Caire, est sculptée dans la diorite, un matériau extrêmement dur, que même l'acier moderne peine à entamer, présente une perfection qui dépasse l'entendement. Chaque courbe est d'une précision chirurgicale, chaque surface lisse comme du verre, son Poli est tel qu'il capte la lumière avec une élégance presque surnaturelle, sans la moindre trace de ciselures ou d'outils manuels apparents. Le Torse, les bras le visage, tout semble avoir été façonné par une main guidée par une maîtrise absolue de la matière. Cette œuvre ne semble pas avoir été simplement taillée elle a été conçue avec une exactitude qu'on associerait plus volontiers à la technologie qu'à l'artisanat traditionnel. Et pourtant la version officielle soutient que cette statue aurait été réalisée avec des outils en cuivre, aidé de sable abrasif. Mais cette explication ne tient pas face à un tel degré de finition. Le cuivre est bien trop tendre pour entamer la diorite avec une telle finesse. Sur le côté du trône on découvre des hiéroglyphes gravés bien plus superficiellement, comme grattés, hésitant, irrégulier, leur qualité tranche radicalement avec le reste de la statue. Là où le corps du personnage semble sculpté avec une précision infime les inscriptions paraissent avoir été ajoutées maladroitement. Il y a là une rupture technique flagrante. La statue et les inscriptions présentent un écart manifeste dans leur niveau d'exécution. Ce contraste ne peut être attribué à un simple hasard d'usure ou de style. Ceux qui ont gravé ces hiéroglyphes, les égyptiens dynastiques, ne disposaient tout simplement pas de la technologie nécessaire pour sculpter l'œuvre originale.
DEUX BLOCS ENIGMATIQUES
SUR LE PLATEAU DE GISEH

Sur le plateau de giseh, à quelques pas du temple de la vallée de Khephren, se trouve 2 blocs énigmatiques taillés dans du granite d'assouan. A première vue ils pourraient passer pour des simple assise de Pierre, mais en s'approchant on découvre une prouesse technique sidérante. Des courbures parfaites, des arêtes d'une douceur inouïe, et une symétrie qui défie toute explication conventionnelle. Les égyptologues ont longuement analysé ses blocs. Il ne s'agit pas de simples artefacts décoratifs et de pièces de granite sculptées avec une précision digne des standards de l'usinage industriel avec 2 jauges de profil et de règles droites donne a scruter la surface des blocs. Résultat, aucune ondulation, aucune variation même infime, les courbures s'enchaînent avec une fluidité telle qu'aucune lumière ne filtre entre l'outil de mesure et la Pierre. Les transitions entre arcs et concaves et convexes suivent la logique géométrique des cercles tangents. Ce niveau de finition sur un matériau aussi dur que le granit dépasse de loin ce que peuvent produire les outils traditionnellement attribués aux anciens égyptiens, comme les ciseaux en cuivre ou les pierres dures. Il n'y a ni marque de percussion, ni trace d'abrasion grossière. Ces blocs témoignent non seulement d'un raffinement esthétique, mais surtout d'une maîtrise de la matière qui suggère l'emploi de méthodes techniques avancées, voire inconnues à ce jour.