LES PYRAMIDES EGYPTIENNES

 

 

Il y a environ 7 millions d’années apparaissaient les plus anciennes implantations humaines. S’ensuivent les nomenclatures des différentes époques qualifiées en fonction des découvertes réalisées au cours de fouilles plus ou moins profondes, par les archéologues modernes.

Une première interrogation concernant l’évolution humaine. Comment peut-on imaginer qu’issus de simples molécules, nous puissions devenir en quelques centaines de millénaires des individus doués d’intelligence. L’histoire des civilisations qui nous ont précédées nous informe de leurs grandeurs passées ainsi que sur leurs périodes de décadence. Sur leurs capacités à se construire et à détruire tout ce qu’ils réalisèrent de beau et de grand au détriment des plus faibles d’entre eux.

C’est pourquoi, en analysant l'histoire des égyptiens, il est évident que leur civilisation n'a pas commencé complètement « à partir de zéro ». Certains des plus grands chefs-d'œuvre de la civilisation égyptienne ont été créés alors que ce peuple n'en était qu’au début de son développement. Il devient donc tout à fait évident que les « premiers égyptiens » se sont appuyés sur la technologie de ceux qui vivaient avant eux dans la même zone géographique.

Aussi, plus on remonte dans le temps,  plus les techniques d'artisanats deviennent sophistiqués - ce qui va à l'encontre de la théorie de l'évolution linéaire. Ce schéma apparaît aussi et clairement dans la plus célèbre de toutes les traditions de l'Égypte, la construction des pyramides.

D'après la reconstitution de l'histoire faites par les égyptologues, la « pyramide à degré de Djoser » serait une sorte de « Pierre de touche » pour toutes les pyramides trouvées en Égypte. C'est la première pyramide dont nous sommes raisonnablement certains de connaître le constructeur, et la période de sa construction. Elle aurait été construite sur les ordres du pharaon Djoser sur la base du projet de son célèbre fonctionnaire Imhotep vers 2630 avant notre ère. Sur cette pyramide tout le monde serait donc plutôt d'accord.

La pyramide de Djoser est une structure en gradin de 62 mètres de haut avec une base de 109 par 125 mètres. Ses faces ne sont pas lisses mais ressemblent à des marches remarquablement haute qui se poursuivent jusqu’au sommet. Il s'agit d'une pyramide plutôt grossière et pas très difficile à construire. Les examens récents de sa structure interne indiquent que sa construction était progressive et qu'elle a été réalisé en agrandissant de manière répétée par période successive un premier« mastaba », (tombe classique de l’Ancien Empire égyptien)..

Dans un premier temps le mastaba en question aurait été agrandi trois fois horizontalement. Plus tard, il aurai été agrandi verticalement en ajoutant plusieurs terrasses sur le mastaba lui-même, le transformant en une petite pyramide à degré. Plus tard encore, cette petite pyramide aurait été agrandie jusqu'à devenir ce que nous voyons aujourd'hui. Nous nous trouvions aux alentours de 2630 avant notre ère.

Il y a quelques années encore, on pensait qu'il s'agissait de la toute première pyramide construite sur le sol égyptien. Selon les spécialistes, toutes les autres pyramides situées en Égypte auraient été postérieures à celle de Djoser et pourraient être considérées comme des évolutions de cette ancienne pyramide, mais était-ce vraiment le cas concernant la pyramide de Djoser ? Était-elle la première pyramide à apparaître en Égypte ? Toutes les autres pyramides peuvent-elles vraiment être considérées comme une évolution de la pyramide à degrés ?

Sur la base de ce raisonnement, toutes les pyramides qui hypothétiquement se trouveraient sur le sol égyptien s’avèreraient être antérieures à la pyramide à degré de Djoser construite vers 2630 avant notre ère. Elles ne pourraient être considérées comme égyptiennes au sens où nous donnons ce terme aujourd'hui. Elles auraient été construites par une civilisation antérieure à celle des pharaons qui auraient donc simplement pris possession de leurs édifices, les faisant apparaître comme leurs propriétés. Les choses se seraient-elles passées ainsi ?

Sous la pyramide à degrés du pharaon Djoser, se trouve un point d’interrogation de l’histoire qui n'a toujours pas de réponse certaine. Il s'agit probablement de la première collection d'art de l'histoire. Il semble que le pharaon Djoser qui vivait aux alentours de 2630 Avant Jésus-Christ ait rassemblé 40 000 vases dans l'une de ses collections privées. Cette collection comprend également le célèbre disque de schiste, l'un des artefacts les plus énigmatiques de l'histoire.

Cet objet étrange découvert sous sa pyramide est fait de pierre. Il est très fin et a une forme très compliquée qui le fait ressembler à une sorte de pièce de machine. L’axe central semble indiquer qu’il tournait et faisait partie d’une plus grande machine ou d’un mécanisme. L’objet, actuellement exposé au Musée du Caire, mesure environ 61 centimètres de diamètre et 10 centimètres de hauteur.

La science prétend qu’il aurait au moins 5000 ans, mais que les égyptiens dynastiques n’avaient pas la technologie pour le réaliser. Les archéologues supposent donc que cet objet aurait pu être fabriqué sous une plus ancienne civilisation dont la haute technologie existait quelques milliers d’années avant les pharaons égyptiens de l’Ancien Empire.

Le pharaon a probablement rassemblé toutes ces merveilles pour qu'elles ne soient pas perdues. Nous ne connaissons donc que la date à laquelle la collection a été réalisée, mais nous ne savons pas avec certitude à quelle époque ces récipients appartiennent ni qui les a créés. Selon toute probabilité, ils pourraient figurer parmi les vestiges des anciens habitants de cette région du monde.

Il s'agit sans aucun doute des objets les plus beaux et les plus artistiques jamais découverts jusqu'alors. Mais ce n'est pas seulement leur grande beauté qui attire l'attention. Avant d'expliquer en quoi consiste le caractère unique de ces objets, rappelons comment les humains fabriquaient habituellement leurs récipients.

Tout d'abord, lorsqu'il s'agit de récipients artistiques, par exemple des amphores au col allongé et aux bords très fins et finement travaillés, nous avons toujours utilisé le matériau le plus ductile et le plus malléable possible. Nous avons utilisé l'albâtre, l'argile, la terre cuite, ou même des verriers experts qui ont utilisé du verre encore liquide à travailler par soufflage. Ce n'est qu'avec des matériaux extrêmement malléable que l'on peut réaliser les décorations les plus artistiques et les plus raffinées. En outre, on utilisait une sorte de roue qui servait de tour. L’argile, par exemple, en tournant sur le tour, prenait progressivement forme et devenait un vase à base circulaire.

La plupart des récipients de la collection de Djoser sont en albâtre, une Pierre tendre facile à travailler. Mais d'autres en revanche sont en granit ou en diorite (la pierre la plus dure qui soit). La diorite se situe en position 6 ou 7 sur une échelle de dureté de 10. Pour avoir une idée de cette dureté il suffit de voir que sur cette échelle, l'acier se situe dans la position 4 - 4,5. Cela signifie qu'une pointe d'acier ne peut pas rayer la diorite. Bien sûr nous ne parlons pas de force, mais de dureté. Si nous prenons un marteau en acier et que nous frappons la diorite, nous la briserons sans trop de problème.

En effet, de nos jours, pour travailler le granit de manière artistique, les sculpteurs utilisent des ciseaux en acier de plusieurs tailles pour détacher de petits morceaux du bloc à travailler. De cette façon ils donnent lentement au bloc la forme désirée. Mais si cette méthode peut fonctionner pour réaliser une statue, elle ne peut certainement pas fonctionner pour un vase. En effet, bien que l'extérieur du vase puisse théoriquement être travaillé de cette manière pour obtenir la rondeur parfaite, cela devient matériellement impossible lorsqu'on essaie de travailler l'intérieur du vase. Plus le col du vase est étroit, plus il devient impossible de sculpter l'intérieur d'un vase en granit ou en diorite. Pour travailler l'intérieur d'un vase en pierre dure de cette manière, il faut un tour et des brosses circulaires en quartz ou en diamant qui usent progressivement la diorite. Mais les égyptiens de l’Ancien Empire égyptien n'avaient rien de tout cela. De plus, pour les vases à col très étroit ou à ventre très large par rapport au col du vase, ce système ne fonctionnerait pas non plus.

Il est vraisemblable que la collection de Djoser datait d’au moins 1000 ans auparavant, car à son époque et plus tard encore, les égyptiens n’ont pas produit de vases en diorite similaires. Aucune découverte postérieure à Djoser ne peut être comparée, même de loin, aux vases qu'il a collectés. Il est donc clair que ce ne sont pas les artistes de l'Ancien Empire qui les ont produits, sinon ils auraient continué à le faire.

Djoser aurait été le premier archéologue de l'histoire. A l'évidence, à cette époque, il y avait en Égypte des objets d’une facture artistique exceptionnelle, vestige d'un peuple qui aurait vécu avant les égyptiens et dont les restes gisaient dans le désert. Djoser a eu le mérite indéniable de se rendre compte de l'importance artistique de ce trésor abandonné dans le sable, et il a veillé à en sauver au moins 40 000 pièces en les stockant à trente mètres sous la surface de sa pyramide.

À l'exception des vases en diorite trouvés un Saqqarah, il semble que la plus ancienne utilisation documenté de la diorite dans l'Antiquité soit une stèle contenant le célèbre code d'Hammourabi daté d'environ 1750 avant notre ère, ( ou d’une date postérieure). L'artefact n'est pas égyptien, et la datation n'est pas certaine. On constate donc qu’il y a un saut de plus de mille ans entre les récipients en diorite de Saqqarah et la stèle contenant le codex d’Hammourabi. De plus, alors que la dalle contenant le codex d'Hammourabi est une pièce unique, les vases de diorite se comptent par milliers. La technique utilisée pour une seule dalle de diorite, dont le traitement peut prendre des mois ou des années, ne peut être reproduite pour le traitement de vase comptant des milliers de pièces. Pour ceux qui ont fabriqué ces pots, le travail de la diorite était quelque chose de banal, comme le travail de l'argile pour nous aujourd'hui. Mais cela devrait être objectivement impossible, car l'agile peut être rendue ductile, la diorite ne le peut pas, ou du moins nous ne le pouvons pas.

Selon de nombreux chercheurs, le travail de la diorite avec les moyens dont disposaient les égyptiens, à savoir des outils en bois ou en cuivre et de la poudre de quartz, ne serait pas suffisant pour produire les récipients en diorite trouvés sous la pyramide de Djoser. Même en supposant que les artisans égyptiens se soient armés de sainte patience pour utiliser la poudre de quartz dans leur travail, comment auraient-ils fait la cavité intérieure de ces récipients ? Techniquement parlant, la partie creuse à l'intérieur du vase ne pouvait pas être plus grande que le diamètre du col du vase lui-même. Alors comment expliquer le ventre creux des vases en diorite ? De même avec quel matériel a-t-on utilisé le quartz qui a façonné les anses les pétales que possède certains vases, et toutes les petites structures que nous avons l'habitude de voir dans un vase en verre fondu, mais qui serait vraiment presque impossible à réaliser avec une roche plus dure que l'acier. Et tout cela en série - et aussi avec quel pointe réalisaient-il les sculptures exceptionnellement fines ? Certains disent au moins dans certains cas, une mèche de 0,12 millimètres aurait été utilisée. Et comment ont-ils fait pour réaliser des surfaces presque parfaitement circulaires ?

Pour de nombreux chercheurs, il semble évident que ceux qui étaient capables de produire en masse ce type de récipient avaient un certains secrets pour travailler la diorite, une sorte de connaissance qui s'est perdue au fil du temps. On peut difficilement expliquer autrement la vaste production de vases en diorite.

 

 

LES PYRAMIDES D'EGYPTE

 

 

D’après certaines chronologies, la première pyramide connue serait celle de Djoser à Saqqarah, soit une soixantaine d’années seulement avant la Grande Pyramide de Giseh qui a elle-même suivi une véritable débauche de constructions de pyramides attribuées au pharaon Snefrou. Pourtant, il convient d’observer les dimensions des premières structures dynastiques de l’Ancien Empire pour entendre une autre histoire.

On estime à 328 320 mètres cubes le volume de la pyramide de Djoser. Les pyramides de Meïdoum et Dahchour ont respectivement 634 466 et 1 228 776 mètres cubes. Dans le groupe de Gizeh, la grande pyramide de Khéops atteignait un volume de 2 566 026 mètres cubes et celle de Khéphren 2 196 325 mètres cubes. La troisième pyramide de Gizeh, celle de Mykérinos, est beaucoup plus petite, avec 233 612 mètres cubes. Une pyramide inachevée, à Zawiyet el-Aryan, à une base de taille comparable à celle de Khéphren à Gizeh et aurait pu rivaliser en volume avec elle.

Mais lorsqu'on avance dans le temps, la taille de ces monuments commence manifestement à diminuer. Jamais, par la suite, le volume d'une pyramide n'a égalé même celui de la pyramide de Djoser. Rares sont les pyramides plus récentes dont le volume atteignait 190 000 mètres cubes. La plupart atteignaient à peine 76 000 mètres cubes.

La simple qualité de la construction suit exactement le même schéma de déclin. Les plus anciennes pyramides d'Égypte se dressent encore fièrement aujourd'hui et attirent les touristes par millions. Bon nombre de structures plus récentes ne sont guère plus que des tas de gravats.

Tout se passe comme si les Égyptiens avaient connu un jour les secrets de la construction monumentale puis les avaient progressivement oubliés.

 

 

LA PYRAMIDE DE MYKHERINOS

 

 

Lors d'une étude utilisant la méthode de la luminescence stimulée optiquement, réalisé par le département d'archéométrie de l'université de la mer Égée, en Grèce, il a été découvert que la pyramide de Mykérinos, l'une des 3 célèbres pyramides de Gizeh communément daté autour de 2500 avant Jésus-Christ serait plus ancienne de plusieurs siècles où millénaires que ce que l'on croyait. Le granit rouge utilisé pour recouvrir la base de la façade de la petite pyramide de Mykérinos examiné à l'aide de ce système de datation moderne, donne 4400 avant Jésus-Christ comme date la plus ancienne (date moyenne de 3450 plus ou moins avant Jésus-Christ. Même si l'on exclut la date la plus ancienne et que l'on prend en compte la date moyenne de 3450 avant Jésus La pyramide aurait au moins 1000 ans de plus que la datation traditionnelle. Ce bloc de granit se trouvait sur la petite pyramide de Mykérinos depuis entre 1000 et 2000 ans avant Khéops.

Elle prend également comme date de naissance de l'Égypte unifiée des pharaons 3100 ans avant notre ère, lorsque Narmer, le premier pharaon de l'Égypte unifié a été couronné avec cette datation. La pyramide de Mykérinos s'avère être plus ancienne que le plus ancien pharaon égyptien connu c'est donc un fait scientifique prouvé en laboratoire que la petite pyramide de Mykérinos n'a rien à voir avec un quelconque pharaon égyptien ce n'est plus une opinion c'est un fait prouvé par la science.

Il faut se rappeler que le granit placé sur la couche extérieure de la petite pyramide de Mykérinos n'est que la dernière Pierre de la construction. Le début de la construction de la pyramide doit donc être antidatée dans le temps. En examinant la petite pyramide de Mykérinos nos savants donnent pour certains qu’elle contenait une autre pyramide à l'intérieur, sur laquelle celle que nous voyons aujourd'hui a été construite. Cela signifie qu'une petite pyramide a d'abord été construite, qui a ensuite été agrandi pour devenir ce que nous appelons aujourd'hui la pyramide de Mykérinos. Cette pyramide intérieure est donc nécessairement plus ancienne, peut-être de plusieurs siècles ou millénaires, que celle que nous admirons aujourd'hui.

Pour toutes ces raisons, une date proche de la plus ancienne (antérieure à 4400 avant notre ère) semble être celle à privilégier concernant la construction de la pyramide de Mykérinos. Mais il est clair que ce ne peuvent être les pharaons égyptiens qui l'ont construite, puisqu’à cette époque leur dynastie n'avait même pas commencé. En fait ce ne sont probablement pas les égyptiens que nous connaissons aujourd'hui qui contrôlaient cette terre à cette époque.

Selon de nombreux archéologues, la grande majorité des pyramides égyptiennes, une soixantaine d'entre elles, soit les 2/3 du total, auraient été construites pendant l'Ancien Empire, c'est-à-dire à l'aube de l'Égypte entre 2630 et 2190 avant notre ère. Ces 60 premières pyramides, y compris les pyramides plus petites ou pyramides satellite, parmi lesquels figurent les plus grandes pyramides égyptiennes de tous les temps, auraient dû, selon de nombreux archéologues, être construites pendant une période assez limitée : environ 400 ans.

En faisant deux calculs rapides, nous comprenons que cette population antique aurait construit une pyramide tous les 6 à 7 ans, sans jamais s'arrêter. Honnêtement cela semble un rythme non seulement excessif, mais probablement impossible à maintenir dans une population de cette époque. En effet si les égyptiens du Nouvel Empire connaissais le fer et l'utilisation de la roue pour le transport, ces connaissances étaient totalement absentes chez les égyptiens de l'Ancien Empire. Comment ces populations, sans la connaissance de la roue et du fer, pouvaient-elles construire une pyramide tous les 6 à 7 ans.

Cela signifierait que la plupart des ressources financières, les ressources humaines et de la main-d'œuvre d'une nation auraient été constamment consacré à la construction des pyramides. Mais quelle nation, passée ou présente, peut se permettre le luxe d'utiliser toutes ces ressources uniquement pour la construction de monuments ? Et qui aurait participé à l'armée, à la culture des champs, à la pêche et à toute autre activité qui permettent à une nation de rester debout ? En effet il ne faut pas oublier que l'Égypte de l'Ancien Empire ne comptait que quelques centaines de milliers d'habitants peut-être un million tout au plus. La main d'œuvre masculine adulte était donc limitée. La construction de 60 pyramides en l'espace de 400 ans semble être au-delà de leurs capacités réelles.

Au cours des 2000 années suivantes de l'histoire de l'Égypte en tant que nation indépendante, peut-être seulement une trentaine de pyramides ont été construites. Nous pouvons donc constater la disproportion numérique entre les pyramides anciennes et les pyramides plus tardives. Comment les égyptiens anciens, avec moins de compétences en construction, moins de main-d'œuvre et moins de ressources économiques, auraient construit les pyramides les plus impressionnantes, et en grand nombre. A l'inverse les égyptiens tardifs, bien que disposant d'une technologie supérieure, d'une main d'œuvre plus nombreuse et de ressources économiques plus importantes, ont construit très peu de pyramides, et toutes de qualité insuffisante. Cela n'a aucun sens et n'est soutenu par aucune logique.

Cette première analyse des faits nous amène à nous interroger : Est-il vraiment possible que les 60 premières pyramides de l'histoire de l'Égypte aient tout été construite pendant les 400 ans de l'ancien empire ? La première pyramide égyptienne est-elle vraiment la pyramide de Djoser construite en 2630 avant Jésus-Christ, où est-il plus logique de penser qu’au moins certaines des pyramides découvertes en Égypte aient été construites au cours de la période sombre de plusieurs milliers d'années qui a précédé Narmer, le premier pharaon du Royaume unifié d’Égypte, couronné en 3150 avant notre ère ?  Si tel est le cas, ces pyramides ne pourraient pas être considérées comme égyptiennes au sens commun du terme. C'est-à-dire qu'elle n'aurait pas été le résultat des pharaons et de leur peuple, mais de quelqu'un qui était là avant eux. La logique et les dernières découvertes de la science nous amène à penser que plusieurs des pyramides attribuées à l'Ancien Empire sont en fait antérieurs à la pyramide de Djoser et ne peuvent donc pas être considérés comme égyptiennes.